Un plan blanc à l'hôpital est complexe et fastidieux, surtout en cas d'urgence sanitaire. Avec Hublo, facilitez votre gestion de crise en ayant accès à un large réseau de soignants.
Le plan blanc est un outil de gestion de crise qui s’insère dans d’autres dispositifs de réponse à des situations sanitaires exceptionnelles (SSE). Le plan blanc est un dispositif prévu par le décret du 13 novembre 2006, inscrit dans le code de la santé publique. C'est un élément fondamental de gestion des crises de grande ampleur, répandu en Europe et dans les pays développés.
Ce dispositif prévoit une mobilisation immédiate des moyens matériels et humains pour faire face à une augmentation soudaine et massive des besoins de soins pour répondre à tous les types de situations de crise possibles, quelles qu’en soient la nature, l’ampleur, l’évolutivité ou la durée.
Chaque établissement de santé public ou privé a la charge d’élaborer son plan blanc, constitué d’un socle commun permettant la maîtrise des fonctions « supports », et de déclinaisons spécifiques en fonction du type de crise (attentat, accident, événement climatique, épisode infectieux...).
En janvier 2025, 90 établissements ont déclenché le plan blanc pour faire face à l'épidémie d'une grippe particulièrement agressive pour des hôpitaux déjà sous haute tension.
1. Alerte : Le service receveur de l’alerte (accident grave, attentat, inondations...) transfère l’information aux services participants à la gestion de crise. Le délai entre les premiers signaux d’une alerte et l’arrivée des premières victimes à l’hôpital peut être inférieur à 20 minutes.
2. Déclenchement du plan blanc : Le directeur d’établissement, seul responsable du déclenchement du plan blanc, informe sans délai le préfet de département, qui informe sans délai le directeur général de l’ARS, le SAMU départemental et les représentants des collectivités territoriales concernées.
3. Activation de la cellule de crise : Cet organe de commandement du plan blanc centralise les informations et les transmet aux services. Elle élabore la stratégie de crise, puis coordonne l’action des services médicaux, administratifs et techniques, en s’appuyant sur des procédures connues et rassemblées dans des documents facilement accessibles. Les problématiques opérationnelles à gérer sont multiples pendant cette étape : mobilisation RH (maintien sur site, rappels, arrivées spontanées, organisation de la relève), gestion logistique, accueil des victimes aux urgences et leur répartition dans les services de soins, accueil et information des familles, relations avec les médias et les autorités, régulation de la circulation des véhicules et des accès à l’établissement.
Cas exceptionnels :
☢️ En cas d'incident NRBC (Nucléaire, Radiologique, Bactériologique ou Chimique), mise en place zone tampons, sécurisation des accès, distribution de matériels de protection.
💣 En cas d'incident sur le site (sur-attentat) : transfert des activités sur un autre site.
4. Fin de la crise : Levée du plan blanc par le directeur d’établissement ; Retour d’expérience et actualisation annuelle du plan blanc.
Deux plans de renfort existent en complément du plan blanc :
📗 Le plan départemental de mobilisation, qui permet au préfet de mobiliser les ressources du département, lorsque la crise dépasse les capacités d’un seul établissement.
📙 Le plan zonal de mobilisation des ressources sanitaires, élaboré entre les ARS de zone et le préfet de zone de défense, pour faire face aux situations ayant un impact exceptionnel sur l’offre et l’organisation des soins.
Différents schémas d’intervention complètent également le dispositif :
📚 Les plans nationaux : plan national canicule, pandémie grippale, grand froid, etc.
📓 Le dispositif ORSEC (Organisation de réponse de la sécurité civile) : réponse de sécurité civile à différentes situations d’urgence, notamment en matière de secours aux personnes;
📘 Le plan bleu des EHPAD, qui permet la mise en œuvre rapide et cohérente des moyens indispensables lors d’une SSE, avant d’envisager de faire appel à leur site de repli.
Sous la responsabilité du chef d’établissement, le plan blanc est élaboré en concertation avec tous les acteurs de la communauté hospitalière (administratif, médical, soignant, médico-technique). Cette dimension collégiale est essentielle pour la réussite du dispositif.
Le pilotage du projet est le plus souvent confié à la direction chargée de la qualité et de la gestion des risques, ou encore à la direction des affaires générales. Les établissements s’appuient sur les schémas de gestion de crises antérieurs au plan blanc et sur les guides méthodologiques institutionnels, pouvant prendre en compte des expériences étrangères.
Le plan blanc est arrêté, après avis des instances consultatives compétentes (CHSCT, Directoire, Conseil de Surveillance, CME, CTE). Il est transmis au représentant de l’Etat dans le département, au directeur de l’ARS et au SAMU territorialement compétent.
L’appropriation du plan blanc par les équipes de l’établissement suppose la diffusion d’une « culture de crise. En situation de crise massive et évolutive, la disponibilité intellectuelle est faible, ce qui nécessite d’acquérir une formation préalable : pratique régulière d’exercices (au moins un par an), connaissance des fiches-réflexes individuelles, sensibilisation aux risques NRBC (Nucléaire, Radiologique, Bactériologique ou Chimique).
Les personnels hospitaliers doivent pouvoir identifier leur mission, leur rôle et leur action dans leurs domaines de compétences ou d’intervention en sachant que le fonctionnement normal de l’établissement est compromis.
S'il y a plus de malades, alors il faut plus de soignants. Et on a aussi plus de plannings à faire, donc il faut plus de personnes côté RH, ou un bon outil (👀).
Et si la maladie est contagieuse, les soignants n'y échappent pas, donc il faut encore plus de soignants pour remplacer celles et ceux qui sont malades. Et donc une gestion encore plus compliquée des plannings.
Alors, où trouver ces soignants ?
Sans dépenser plus :
En dépensant un peu plus :
En dépensant beaucoup plus :
Encore plus que dans une situation normale, les cadres et RH ont besoin :
D'où l'utilité d'un outil qui centralise missions et soignants en permettant une multi-diffusion automatique : plus d'efficacité et moins de risque d'erreurs pour tout le monde pour se donner les moyens de soigner dans les meilleures conditions possible.
Le plan blanc met encore plus de pression sur des soignants déjà sursollicités. Quand la vocation prend le pas sur la santé, les encadrants doivent avoir les informations nécessaires pour mobiliser les soignants les plus en forme, savoir dire non et ne pas enrayer la machine.
C'est tout l'objet du développement du compteur d'heures et compteur d'heures glissants dans Hublo : "matcher" les soignants disponibles et en forme avec les bonnes offres.
Plusieurs solutions concrètes existent pour limier l'épuisement : repenser les rotations des équipes, mettre en place une cellule d’écoute psychologique et des salles de repos.
Un plan blanc activé par des établissements déjà sous tension met en lumière les forces et les failles des organisations hospitalières. Pour les décideurs RH, cette période est à la fois un défi majeur et une opportunité de repenser la gestion des équipes.
Avoir un vivier de remplaçants actifs et savoir anticiper grâce aux chiffres des crises passées permettront aux établissement de garantir des soins dans de bonnes conditions avec des soignants en forme, dans des situations exceptionnelles qui deviennent la norme.
Nos équipes sont mobilisées pour vous accompagner dans la gestion RH de votre plan blanc grâce à une ligne directe et l'activation de notre réseau de 1 million de soignants.