L'absentéisme et la gestion des remplacements constitue un défi majeur pour les établissements de santé, en particulier car les cadres de santé et le personnel administratif ne disposent pas d'outils efficaces comme Hublo, outil de gestion des remplacements pour les structures médico-sociales.
Les outils actuels utilisés pour la gestion des remplacements en milieu hospitalier entraînent une perte de temps et d’énergie chez les cadres de santé et sur le personnel administratif, au détriment d’autres activités. Ils génèrent un stress important et laissent planer un sentiment d’incertitude permanent qui complique l’organisation des établissements de santé face à l’absentéisme.
Les établissements de santé s’appuient aujourd'hui sur 4 solutions principales pour gérer les remplacements de personnels absents.
👍 Avantages :
👎 Inconvénients :
👍 Avantages :
👎 Inconvénients :
👍 Avantages :
👎 Inconvénients :
👍 Avantage : apporte des ressources complémentaires pour faire face à l’activité au sein de l'établissement de santé.
👎 Inconvénients :
Le Directeur des soins d’un CHU parisien confiait :
La gestion de l’absentéisme, à travers les modifications de planning et la recherche de remplaçants, mobilise au moins deux heures par jour pour chaque cadre de service.
Les cadres de santé jouent un rôle essentiel dans la gestion de l’absentéisme, notamment en organisant le remplacement des professionnels de santé absents dans des conditions souvent difficiles et avec des outils rudimentaires :
1. Il existe un risque d’éparpillement : le cadre de santé doit rassembler rapidement la liste des contacts pour effectuer le remplacement, tâche pouvant s’avérer difficile dans un environnement de travail surchargé.
2. La démarche est fastidieuse: appels, messages vocaux, demande de disponibilités, présentation de la mission, échanges divers, le tout sous réserve que la liste de remplaçants potentiels soit à jour.
3. Les cadres de santé ne disposent pas de visibilité automatique sur les disponibilités des professionnels de santé connus et sont obligés d’appeler « à l’aveugle ».
3. La traçabilité des appels passés demeure largement artisanale, créant une incertitude sur le suivi des candidats.
4. Une fois le remplaçant trouvé et validé, les cadres de santé doivent encore gérer les réponses négatives si d’autres candidats s’étaient positionnés ou continuent à se déclarer intéressés.
5. Les procédures de recherche de remplaçants ne sont pas harmonisées entre les services de l’établissement de santé, laissant place au « système D ».
6. Les démarches téléphoniques peuvent être perçues comme intrusives par les candidats potentiels (appels sur des heures consacrées à la vie personnelle)
7. Les outils comme des groupes WhatsApp ou encore Doodle restent largement insuffisants et incomplets pour permettre de gérer le processus de remplacement de bout en bout.
8. Certains établissements de santé ont opté pour une centralisation de la gestion des remplacements au sein d’une cellule rattachée à la direction des soins, mais par manque d’outils simples et collaboratifs, cette organisation peut créer des processus encore plus chronophages et générer une complexité additionnelle (partage de l’information avec les cadres de santé, fonctionnement inadapté pour la nuit et le week-end, etc.).