L'absentéisme fait peser des coûts organisationnel et sociaux importants pour les hôpitaux. Hublo, solution de gestion des remplacements, revient dessus en détail.
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Selon le DRH d’un CHU du sud de la France :
Au-delà de l’aspect financier, l’absentéisme a un impact important sur la qualité de vie au travail des agents et in fine sur la qualité des soins.
🤯 Surcharge de travail : pour le personnel présent, la charge de travail augmente mécaniquement en cas d’absence non remplacée. Cette intensification du rythme contribue à une dégradation des conditions de travail.
📆 Dysfonctionnements dans la continuité des soins liés aux modifications d’horaires et de planning pour les présents : l’absentéisme impacte directement la stabilité des plannings, ce qui peut générer un mécontentement lorsqu'un agent doit venir travailler sur un de ses jours de congés.
📉 Baisse potentielle de la qualité des soins, liée à l’intensification du rythme de travail, avec des conséquences à terme sur l’image de marque de l’établissement.
⏳ La gestion de l’absentéisme et des remplacements est une activité chronophage pour l’encadrement : les cadres déclarent consacrer près de la moitié de leur temps de travail à la gestion des plannings, et environ un quart à la gestion des remplacements.
Selon le DRH d’un CHU parisien :
La gestion des plannings représente jusqu’à 50% de la quotité de travail des cadres de proximité, ce qui est certainement trop, au détriment d’autres activités.
Sur la base d’une semaine de travail de 39h effectuées en 5 jours (soit 7h45 par jour) :
Une cadre de santé consacre donc quotidiennement près de 4h par jour à la gestion des plannings, dont près de 2h pour la seule gestion des remplacements; soit l’équivalent de plus d’un jour par semaine consacré exclusivement à cette dernière tâche.
Ainsi, sur une année de 45 semaines de travail (52 – 5 semaines de congés annuels et 2 semaines de RTT), une cadre consacre ainsi 56 jours par an à la gestion des remplacements.
Selon la Coordinatrice générale des soins à l'Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille :
Certaines personnes s'arrêtent souvent, ce qui fatigue les autres, qui en réponse s'arrêtent à leur tour. L'absentéisme a un effet aggravant et démotivant pour le personnel.
Selon un Directeur des soins d’un CHU parisien :
L’impact de l’absentéisme sur le fonctionnement d’un service est à la fois quantitatif et qualitatif : il fait peser un risque sur le volume d’activités de soins ainsi qu’une altération de la prise en charge des patients. En outre, la surcharge de travail qui en résulte fait naître au sein des équipes un sentiment de non reconnaissance des difficultés liées aux conditions de travail, avec à terme un impact fort en termes de climat social.