Quels sont les bénéfices de la vacation pour les établissements de santé ?

Le contrat de vacation a de multiples atouts, sur lesquels les établissements de santé peuvent miser. Parmi eux : la possibilité de répondre, en seulement quelques heures, à des besoins urgents de recrutement. Un avantage concurrentiel alors même que la filière est lourdement confrontée à une pénurie de personnel.

Le contrat de vacation a de multiples atouts, sur lesquels les établissements de santé peuvent miser. Parmi eux : la possibilité de répondre, en seulement quelques heures, à des besoins urgents de recrutement. Un avantage concurrentiel alors même que la filière est lourdement confrontée à une pénurie de personnel.

Le contrat de vacation a de multiples atouts, sur lesquels les établissements de santé peuvent miser. Parmi eux : la possibilité de répondre, en seulement quelques heures, à des besoins urgents de recrutement. Un avantage concurrentiel alors même que la filière est lourdement confrontée à une pénurie de personnel.

Si la vacation est relativement méconnue par les établissements de santé, c’est parce qu’elle n’a, en réalité, pas de définition légale, si ce n’est celle que la jurisprudence lui octroie au fil des années. Dans la fonction publique hospitalière, lorsqu’ils travaillent « à la vacation », les soignants sont des agents contractuels, c’est-à-dire non titulaires. Ils sont embauchés pour accomplir une tâche ponctuelle, et non pour pourvoir un emploi. Autrement dit : ces vacataires sont recrutés de manière temporaire pour occuper un poste non permanent, sur lequel un besoin non anticipé émerge. Dans le privé, ce statut n’existe pas. Les employeurs parlent de « vacation » pour caractériser un emploi de courte durée, par abus de langage. Ce mode de travail gagnerait à être davantage connu des établissements de santé. Car il présente de nombreux avantages, à la fois du côté des soignants que des employeurs.

Des remplacements au pied levé

L’un des avantages de la vacation par rapport aux autres formes de contrats (CDD, CDI, intérim…), c’est sa flexibilité. Pour les établissements de santé devant jongler avec des pics d’activité – par exemple ceux présents dans des zones touristiques, susceptibles d’être en tension les mois d’été – la vacation permet de recruter rapidement des professionnels qualifiés qu’ils ne trouveraient pas en interne. À condition d’avoir structuré leur approche en amont, par exemple d’avoir regroupé leurs vacataires au sein d’un pool de remplaçants, ces établissements peuvent faire preuve d’une grande réactivité : du jour au lendemain, voire même en quelques heures, des professionnels de santé vacataires peuvent être sollicités pour remplacer un soignant en arrêt maladie, venir en renfort d’une équipe en sous-effectif, apporter une expertise jusqu’ici absente dans le service, assurer davantage de permanences… Bref, pour pallier – à un instant T – à la pénurie de personnel soignant dans un hôpital, une clinique…

Favoriser le bien-être des soignants

Lorsque les établissements de santé ont des besoins ponctuels émanant de leurs équipes, la vacation est également une alternative intéressante qui leur permet de soulager les soignants en poste sans alourdir leur masse salariale avec des embauches permanentes. Ce mode de travail est d’autant plus au service du bien-être des équipes qu’il ne les sollicite pas à chaque fois qu’un besoin est formulé. Lorsqu’un vivier de vacataires est constitué en amont par l’établissement, le personnel en poste ne subit pas les appels intrusifs de leurs cadres de santé ou de leurs managers de proximité, parfois sur leur temps de repos. Les encadrants trouvent, eux aussi, leur compte dans le recours à la vacation. Lorsqu’ils doivent trouver des solutions pour pallier une absence, ils gagnent du temps en piochant directement parmi les vacataires qui connaissent le service et ses protocoles. Une étude réalisée en juin 2023 par Hublo indique que chaque cadre gagne 2,5 heures par jour grâce à la solution digitale.  

Le recours à l’intérim est réduit

Alors que les établissements de soins ont des budgets souvent pressurisés, cette option leur permet enfin de mieux maîtriser leurs coûts dédiés au recrutement. Le recours à l’intérim – donc les frais associés – se réduisent. 70 % des établissements qui utilisent la solution Hublo ont par exemple réussi à réduire leur utilisation du contrat intérimaire, d’après une étude d’impact menée en 2023. Or, on sait que l’intérim est un important centre de coûts pour les employeurs de la santé. En 2021, au plus fort de la crise du Covid-19, le coût de l’intérim médical s’est par exemple élevé à 359 millions d’euros rien que pour les hôpitaux, d’après le ministère de la Santé. Enfin, lorsqu’ils parviennent à fidéliser leurs vacataires dans la durée, les établissements ne rencontrent plus de difficultés pour pourvoir leurs missions. Un gain de temps qui, là aussi, est source d’économies, et qui profite aux équipes RH et aux managers de proximité qui peuvent ainsi se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée, par exemple l’amélioration de la qualité des soins.

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